Depuis la fin de la guerre civile et la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Gouvernement angolais et le mouvement de l’UNITA, la situation politique s’est stabilisée en Angola, notamment sur le plan de la sécurité.
Compte tenu de cette évolution, l’ODR a entrepris de réévaluer sa pratique qui limitait jusqu’ici les renvois aux personnes provenant de la région de Luanda et excluait, en principe, le rapatriement de familles avec enfants mineurs. L’exécution de tels renvois ne sera désormais plus exclue, mais on tiendra compte de la situation sur le plan humanitaire, en particulier dans certaines régions du pays. Chaque cas sera donc examiné individuellement et l’exigibilité du rapatriement ne sera confirmée qu’en
l’absence de mise en danger concrète.
A cet égard, une attention particulière sera portée au réseau familial et à l’état de santé des personnes. Les cas des personnes considérées comme particulièrement vulnérables, notamment les personnes âgées et les femmes seules, seront examinés de manière circonstanciée.
Compte tenu de la coopération qui s’est instaurée dans le domaine de la migration, l’ODR a entamé, en juillet 2002, des discussions avec les responsables angolais en charge de ce dossier afin de statuer sur les renvois. Grâce à la disponibilité des autorités angolaises, des résultats concrets ont rapidement été atteints.
Afin de favoriser les rapatriements vers l’Angola, l’ODR a mis sur pied un programme d’aide au retour, en collaboration avec la Direction du développement et de la coopération (DDC) et l’Organisation internationale des migrations (OIM). Ce programme s’adresse aux ressortissants angolais ayant déposé une demande d’asile avant le 1er novembre 2002.
Une aide financière de 2'000 francs par adulte et de 1'000 francs par enfant mineur sera accordée afin de faciliter la réinsertion en Angola. En lieu et place de cette aide financière, il est possible de bénéficier de projets de réinsertion professionnelle ou de formation accélérée. Les personnes intéressées doivent s’adresser aux autorités responsables de leur canton de résidence.
Outre l’aide individuelle, l’ODR finance également des projets destinés à améliorer les conditions de vie sur place.
Dernière modification 13.11.2002