Entré en vigueur le 1er juin 2002, l’accord avec l’UE sur la libre circulation des personnes se révèle positif après trois ans ; ses avantages sont donc démontrés. Si des problèmes d’exécution ont pu surgir, les Etats concernés ont été généralement en mesure de les résoudre entre eux.
Le contrôle des salaires et la priorité des nationaux appliqués ces dernières années ont été levés le 1er juin 2004. Depuis lors, l’immigration n’est contrôlée que par le biais des nombres maximums. Parallèlement ont été introduites des mesures d’accompagnement visant à prévenir le dumping salarial et social, de même qu’une procédure d’annonce pour les séjours non soumis à autorisation d’une durée de trois mois au plus. Les ressortissants de l’UE ou de l’AELE optent assez fréquemment pour la procédure d’annonce. Les contingents destinés aux séjours permanents (cinq ans) et aux autorisations de courte durée (un an au plus) sont attribués par trimestre. Comme prévu, la demande d’autorisations durables (15 000 par an) était également forte durant la troisième année ; chaque trimestre, ces unités étaient épuisées après un mois déjà. En revanche, 60 % seulement des 115 500 autorisations de courte durée n’ont été utilisés. Compte tenu de l’évolution économique générale, la demande de travailleurs en provenance des pays membres de l’UE ou de l’AELE est restée relativement élevée. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord sur la libre circulation des personnes, l’immigration en Suisse a globalement régressé : celle en provenance de l’UE/AELE a légèrement augmenté alors que celle en provenance des Etats tiers a diminué. Cette tendance concorde avec l’objectif visé par la politique des étrangers du Conseil fédéral.
Dernière modification 05.07.2005